Le hijab au travail

Le port du hijab au travail peut être considéré de différentes manières en fonction de la société et de la culture dans laquelle il se trouve.

Pour certaines femmes musulmanes, le hijab est une expression importante de leur foi et de leur identité culturelle, et elles souhaitent le porter au travail en plus de leur tenue professionnelle. Le port du hijab peut également les aider à se sentir plus à l’aise et en sécurité au travail.

Cependant, dans certains milieux de travail, le hijab peut être perçu comme un obstacle à l’intégration et à l’acceptation des employées, ce qui peut entraîner des discriminations et des obstacles pour l’avancement professionnel.

Il est nécessaire de noter que le port du hijab au travail est généralement protégé par les lois sur les droits religieux et les libertés civiles dans de nombreux pays, ce qui signifie que les employeurs ne peuvent pas interdire le port du hijab en raison de considérations religieuses ou culturelles.

Femme qui travail

En fin de compte, le choix de porter ou non le hijab au travail dépend des préférences personnelles de chaque femme, et il est important de respecter les choix des individus en matière de vêtement et de reconnaître le droit de chacun à exprimer sa foi et ses croyances de la manière qu’il considère la plus appropriée.

Le hijab au travail dans les pays du monde

Aux États-Unis, le port du hijab au travail est généralement considéré comme un droit protégé par la liberté de religion garantie par la Constitution américaine. Cependant, il peut y avoir des cas où le port du hijab peut être interdit pour des raisons de sécurité ou de santé, ou si cela interfère avec le travail effectif de l’employé.

En général, les employeurs doivent traiter les employées de manière équitable, quelle que soit leur religion ou leur choix vestimentaire, et ne peuvent pas discriminer ou licencier les employées en raison de leur hijab. Les employées peuvent faire appel à des organisations telles que l’American Civil Liberties Union (ACLU) pour obtenir une assistance juridique en cas de discrimination au travail.

En somme, le port du hijab au travail aux États-Unis est protégé par la liberté de religion.

Au Royaume-Uni, le port du hijab au travail est généralement considéré comme un droit protégé par la liberté de religion garantie par la Convention européenne des droits de l’homme. Les employeurs ne peuvent pas discriminer ou licencier les employées en raison de leur hijab, et les employées peuvent faire appel à des organisations telles que la Commission pour les droits de l’homme et l’égalité pour obtenir une assistance juridique en cas de discrimination au travail.

Cependant, il peut y avoir des situations où le port du hijab peut être interdit pour des raisons de sécurité ou si cela interfère avec le travail effectif de l’employé. Les employeurs doivent faire preuve de souplesse et de compréhension pour garantir que les employées puissent exercer leur droit à la liberté de religion tout en remplissant leurs fonctions professionnelles.

En somme, le port du hijab au travail au Royaume-Uni est protégé par la liberté de religion

Le hijab au travail en France

En France, le port du hijab est un sujet controversé et souvent associé à des débats sociaux et politiques sur la laïcité, la religion et les droits des femmes.

En 2004, une loi a été adoptée interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans les écoles publiques, y compris le hijab. Cette loi a été largement critiquée pour être discriminatoire et pour violer les libertés religieuses et les droits fondamentaux des personnes.

En ce qui concerne le port du hijab au travail, il n’y a pas de loi spécifique en France, mais il existe des directives sur l’apparence et les tenues vestimentaires pour les employées. Les employeurs peuvent imposer certaines restrictions sur les tenues vestimentaires pour des raisons professionnelles, mais ils ne peuvent pas interdire le port du hijab uniquement pour des considérations religieuses ou culturelles.

Dans la pratique, le port du hijab au travail peut être soumis à des obstacles, notamment des discriminations, des stéréotypes et des préjugés, ce qui peut rendre difficile pour les femmes de trouver ou de conserver un emploi. Les employeurs doivent veiller à respecter les droits des employées et à garantir un environnement de travail inclusif et respectueux de la diversité religieuse et culturelle.

En Chine, le port du hijab au travail peut varier en fonction de la région et de la culture. Certaines régions de Chine, comme la région autonome du Xinjiang, peuvent imposer des restrictions sur le port du hijab pour des raisons de sécurité publique.

Dans d’autres régions de la Chine, le port du hijab au travail peut être considéré comme une expression personnelle et religieuse, et les employeurs ne peuvent pas discriminer ou licencier les employées en raison de leur hijab.

femme voilée médecin

Cependant, en général, le port du hijab peut être considéré comme un signe de séparation religieuse ou culturelle, et peut être considéré comme un obstacle à la cohésion sociale en Chine. Les employeurs peuvent donc restreindre le port du hijab pour des raisons d’uniformité et d’image d’entreprise.

En Suisse, le port du voile au travail est généralement considéré comme un droit protégé par la liberté de religion garantie par la Constitution suisse et la Convention européenne des droits de l’homme. Les employeurs ne peuvent pas discriminer ou licencier les employées en raison de leur voile, et les employées peuvent faire appel à des organisations telles que la Commission suisse pour les droits de l’homme pour obtenir une assistance juridique en cas de discrimination au travail.

Découvrez notre article sur comment le monde perçoit le port du voile en cliquant ici !

Ces femmes qui ont fait face à des discriminations

Il existe plusieurs cas où des femmes ont été licenciées ou discriminées au travail à cause de leur choix de porter un hijab. Les discrimination commence par des stéréotypes et des préjugés que le monde à sur les musulmans. Lisez la vie des  musulmans aujourd’hui en France. Voici des exemples de femme discriminés :

  • Samira Achbita, une employée belge, a été licenciée en 2006 pour avoir porté un hijab au travail. Elle a intenté une action en justice et en 2017, la Cour de Justice de l’Union Européenne a statué que son licenciement était discriminatoire.
  • Aisha Al-Kateb, une citoyenne australienne, a été licenciée en 2003 de son poste dans une entreprise de téléphonie mobile pour avoir refusé d’enlever son hijab. Elle a intenté une action en justice et en 2007, la Haute Cour d’Australie a statué que son licenciement était illégal.
  • Ilham Assi, une employée canadienne, a été licenciée en 2016 de son poste dans une entreprise de produits alimentaires pour avoir porté un hijab au travail. Elle a intenté une action en justice et en 2020, la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec a statué que son licenciement était discriminatoire.
  • Asma Bougnaoui, une ingénieure française. En 2008, elle a été licenciée parce qu’elle refusait d’enlever son hijab lors d’une réunion avec un client. Elle a intenté une action en justice et a finalement gagné son procès en 2012, la cour européenne des droits de l’homme reconnaissant que son licenciement était discriminatoire.
Femme médecin

Il existe d’autres cas similaires dans le monde entier, où des femmes ont été licenciées ou ont fait face à des obstacles au travail en raison de leur choix de porter un hijab. Ces cas montrent la nécessité de veiller à respecter les droits des employées. Bien heureusement il existe des entreprises qui encouragent la diversité et mettent en avant les compétences avant l’apparence. Voici une liste exhaustive des différentes entreprises concernées.

La femme musulmane voilée sur son lieu de travail est sujet de débat selon le métier exercé. Dans le monde médical la question se pose aussi.

Les chirurgienne ou infirmière ont -elles le droit d’exercer tout en portant le hijab ? La réponse sur cet article.